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Et bien oui, vous me direz, cela fait bien longtemps que ce n'est plus "un secret d'état". Les internautes sont pistés sur le net, tout le monde le sait. Mais la mode des cookies ne suffit plus, car les web bugs sont désormais bien plus éfficaces et flirtent bien souvent avec l'illégalité. Eclairage sur un drole de stratagème plus pernicieux que dérangeant :

Ils sont quasi invisibles et pourtant, ces derniers font beaucoup parler d'eux outre manche. Comme nous l'avons déjà évoqué pour l'article des cookies, le webmarketing et les espiogiciels sont désormais présents au quotidien sur la toile ( Ces outils sont d'ailleurs vivement défendus par les publicitaires, car ils permettent de mesurer l'impact d'une publicité ), mais ici, nous avons passé encore une étape sur la violation de l'intimité. Aussi de nos jours, ce n'est pas moins de 16 millions de pages présentes sur le net qui seraient allègrement truffées de ces nouveaux espiogiciels. En réalité, les webs bugs sont dans la plupart des cas de simples images Gif mesurant un pixel, ou bien se présentent sous une forme plus complexe qu'est le javascript. Les deux formes ont une unique fonction: Récupérer un maximum d'informations sur l'internaute. Dans certains cas, le web bug récolte des informations plus confidentielles ( Il est aussi possible de déclencher des scripts ou des fichiers éxécutables bien plus intrusifs qu'une simple image, mais peu utilisées par les entreprises )

Les traceurs

Ils se présentent sous la forme d'un GIF de la taille d'un pixel, donc invisible. Ils évoluent aujourd'hui vers des formes javascripts permettant de récupérer des infos plus dynamiques.

Les scripts

Ecrits en Java, Javascript, Active X ou Perl, ils peuvent aller jusqu'a récupérer des fichiers sur votre disque dur.

Les éxecutables

Ils sont actuellement rares et utilisés par les pirates en herbe pour prendre le contrôle de machines à distance.

Les applis Web

Ils s'infiltrent chez l'internaute via une application telle qu'une messagerie instantanée.

1/Vérifier que votre antivirus ou que votre firewall dispose d'une prévention à l'attachement de scritps.

2/Désactiver les fonctions de javascript dans les options de votre navigateur.

3/ Ou télécharger le soft de bugnosis dans les downloads

 

 

 

 

 

 

Les informations récoltées : Classiques, à savoir adresse IP, type de navigateur, configuration matérielle, heure, date, pages visitées, mais aussi pourquoi pas également tous type d'informations personnelles présentes sur votre machine. De façon marginale, certains webs bugs très intrusifs peuvent s'auto installer sur le disque dur pour aller rendre visite à vos fichiers et carnets d'adresses de messagerie ( c'est presque du virus à ce niveau là )

L'utilisation sur un mail : c'est le suivi de mail : a-t-il été ouvert ? Transmis ? L'internaute clique-t-il les liens ? Les gestionnaires de Newsletter s'en servent pour mesurer l'impact de leur campagne. Pour info, le web bug fonctionne uniquement en Html, et non en texte brut ( c'est bon à savoir pour les possesseurs d'outlook...)

L'utilisation sur un site internet : Quelques lignes de codes dans le code source de la page d'accueil suffisent à appeler un web bug, généralement situé sur un autre serveur. L'exemple le plus courant concerne la bannière publicitaire qui indique de quel site vient l'internaute. Dossier de Magistrat.